Voirie urbaine: Dans le délabrement des routes de Bonaberi

Publié le par Neslar Tchundju

Voirie urbaine:  Dans le délabrement des routes de Bonaberi

Depuis le début de la saison pluvieuse, les habitants de cette localité ne savent plus à quel saint se voue face au délabrement avancé des routes dans cette partie de la ville de Douala.

Circuler dans certains quartiers de Bonaberi est un véritable supplice. Ceci à cause des routes secondaires de cet arrondissement qui sont entièrement délabrées, les pluies aidant.

En effet, hors mis les deux axes principaux qui longent cette partie Ouest de Douala, à savoir l’ancienne et la nouvelle route qui elles aussi sont déjà en très mauvais état, les autres voies sont presque toutes impraticables. C’est du moins le constat fait en parcourant quelques artères de l’arrondissement de Douala IV ce lundi 18 août 2014.

Lieu dit entrée More parangon. Il est un peu plus de 13h. Circuler dans ce secteur est une équation à double inconnue. Et pour cause, la présence des multiples nids de poules sur cette route qui longe jusqu'à Bonamatoumbe. D’après quelques témoignages, la meilleure façon pour les non véhiculés, de circuler ici est de prendre une moto avec le risque d’être renversé de temps à autre.

Selon certains habitants du coin, l’absence des drains serait le problème majeur dans ce secteur.

« Le mauvais état des routes à Bonaberi n’est plus à commenter. Il y a les trous partout. Les motos passent le temps à nous renverser. Il y a inondation à la moindre pluie. Les gens profitent parfois du fait qu’il pleuve pour vidanger leur toilette et leurs eaux usées qui viennent stagner sur la chaussée. Comment éviter ces nappes d’eaux qui envahissent notre quotidien ? Tout ça est du à l’absence des caniveaux…nous sommes abandonnés à nous-mêmes…», déclare Yolande Happy une couturière des lieux.

A quelques mètres de là se trouve l’entrée Ecole Pilot. De ce côté aussi, la situation est déplorable. Même les moto-taximen ont du mal à circuler sur ce tronçon qui, lui également, donne à Bonamatoumbe. Les pneus de Camion disposés de par et d’autre servent de passerelle pour atteindre la route principale. Ici, les populations disent être déçues du comportement des dirigeants de la marie de Douala IV. Pour eux, l’unique chose à faire pour mettre fin à ce chaos est de goudronner les routes.

« Lorsque je regarde les zones comme quatre étages et Sodiko, je suis vraiment déçu du comportement des dirigeants. Ils sont conscients de cet état des choses. Les routes sont bien tracées le seul problème est qu’elles ne sont pas goudronnées. Nous nous sommes plaints à plusieurs reprises et rien n’est fait. Nous avons fait une quête entre nous, habitants du secteur pour acheter les débris de ciment et verser sur cette route. Mais dés que la saison de pluie a commencé, tout ça a volé en éclat…», explique Jérémie Ekollo, un riverain.

En effet, comme ses deux zones suscitées, elles sont nombreuses les routes de Bonaberi affectées par ce niveau de dégradation. L’on peut citer entre autres celles de Mabanda, Forêt bars, Grand hangar, Quatre étages, Rail, Bonedale …

Du côté de la mairie de Douala IV, l’on apprend que cette situation est due à l’incivisme des populations. «Les routes ont été ré-profilées il y a moins d’un mois. Nous avons fait des plans de grenages d’eaux mais la population ne les respecte pas. Les gens construisent en désordre… la mairie n’a pas le droit de goudronner les routes sans l’autorisation de la Communauté urbaine. Tout ce que l’on peut faire c’est verser du gravier sur la route. Il faut dire que c’est aussi un problème de moyens financiers…», confie un agent du service technique de la mairie.

Neslar Tchundju

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